Les spécialistes de Generali Investments décrypte chaque semaine les évolutions de la conjoncture et des marchés financiers
Le rebond des principales places financières s’est poursuivi cette semaine, porté par les bons chiffres mensuels de l’emploi américain. Les investisseurs ont préféré se concentrer sur cette publication, tandis que les problèmes portugais et irlandais revenaient sur le devant de la scène. Outre le besoin de 24 milliards d’euros des
banques irlandaises mis en lumière à l’occasion de stress tests, le Portugal, plongé dans une crise politique et budgétaire majeure, se soumettait une nouvelle fois vendredi à un exercice à haut risque en se présentant au marché obligataire. Le pays est tout de même parvenu à lever 1,645 milliards d’euros à un taux de 5,793%, soit
moins que les 6,4% attendus par les économistes. En outre, les investisseurs n’ont pas vraiment réagi à la tonalité mitigée de deux autres indicateurs américains publiés en fin de semaine. L’indice ISM de l’activité dans le secteur manufacturier a légèrement baissé en mars, tandis que les dépenses de construction sont tombées à leur plus bas niveau depuis octobre 1999 en février. Après avoir évacué l’incertitude nucléaire japonaise, géopolitique au Proche
Orient, et après s’être habitué au problème de la dette de la Zone Euro ainsi qu’à la perspective d’une hausse des taux en Europe, les marchés sont en train de s’accommoder de la flambée du pétrole alors que le baril de brent atteignait 118 dollars en clôture vendredi. Seule compte pour l’instant l’abondance des liquidités et l’amplification
des opérations de fusions-acquisitions.
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