En 2009, le taux d’épargne des Français a dépassé 16,3 % du revenu disponible brut soit son plus haut niveau depuis 2002.
Cette augmentation repose sur les gains de pouvoir d’achat qui ont été de 2,1 % contre 0,7 % en 2008.
Ces gains peuvent apparaître étonnant compte tenu du recul du PIB que le pays a enregistré en 2009, plus de 2 points.
La faible inflation et les augmentations de salaire qui sont de plus en plus souvent décidées de manière pluriannuelle expliquent ces gains de pouvoir d’achat. En revanche, les différents instituts de conjoncture s’attendent à leur ralentissement en 2010 avec la fin de la diminution de l’inflation et le durcissement de la politique salariale. Le pouvoir d’achat ne devrait s’accroitre au mieux de 0,3 % au 1er trimestre.
Par ailleurs, le taux de chômage devrait rester autour des 10 % avec la destruction de 80 000 emplois sur le premier semestre.
La consommation devrait pâtir de ce climat morose et enregistrer une hausse de de 0,1 à 0,2 point pour le premier trimestre.
Le taux d’épargne devrait rester élevé du fait des incertitudes qui pèsent sur le marché du travail et du fait du caractère anxiogène de situation liée aux finances publiques.