Dans une une version provisoire du rapport qui sera publié par le Conseil d’Orientation des Retraites à la fin du mois de janvier ou début février, ce dernier décortique le système de retraite français. Le COR se réunit le 20 janvier afin d’adopter la première partie du rapport qui servira entre autre de base de travail pour la réforme des retraites annoncée par le Président de la république, Nicolas Sarkozy.
Atypique en raison de son architecture institutionnelle, « le système français se caractérise par une multiplicité de régimes structurés en fonction de critères d’appartenance professionnelle ». Avec plus de 20 régimes couvrant les salariés du privé, les non-salariés et les régimes spéciaux, son organisation ainsi que son fonctionnement sont complexes.
Sur les dix pays passés au crible par l’organisme, la France se démarque avec l’instauration de régimes complémentaires par répartition (Agirc, Arrco et Ircantec) au détriment de la capitalisation collective qui constitue le second pilier et une part toujours faible de l’épargne retraite individuelle, constituant le troisième pilier. Pour résumer, la France se caractérise par une hypertrophie du 1er pilier et par l’existence de deux micros piliers, de là à conclure que l’édifice n’est pas très stable, c’est un autre débat.