C’est une vieille histoire. En effet, depuis des années, les gouvernements souhaitent mettre un terme à cet avantage fiscal. Il a été ainsi, il y a une dizaine d’années plafonnée. Sa justification n’est pas évidente. Le maintien d’une demi-part pour une personne célibataire n’ayant plus ses enfants à charge ne compense pas par définition un surcroit de charges. Il s’agissait à la sortie de la guerre d’aider des femmes veuves ayant du gérer leur famille. Avec la multiplication des divorces, ce dispositif a eu tendance à s’accroitre et générer un surcoût important. Evidemment en période de crise, cette mesure ne peut être guère populaire même si elle répond à un objectif d’équité fiscale.