L’Astuce

41 ou 41,5 ans, that is the question

par | Mar 25, 2008 | Actualités

jeudi 27 mars, le Gouvernement lance le débat sur les retraites dans le cadre du fameux rendez-vous 2008.

Les syndicats ont dans un communiqué déclaré leur opposition à un allongement progressif de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein, prévue à partir de 2009.

Selon une dépêche Reuter, « après FO, la CGT et la FSU, la CFDT s’est opposée mardi à cette disposition de la loi de 2003, la jugeant « injuste et inefficace » tant que le taux d’activité des seniors reste faible ».

Une manifestation est programmée samedi 29 mars par la CGT et la FSU.

Xavier Bertrand a rejeté la demande du MEDEF d’augmenter l’âge légal de départ à la retraite, actuellement de 60 ans, que les syndicats considéraient comme un premier casus belli.

En revanche, comme le souligne le rapport du COR de 2007 ; l’allongement de la durée de cotisation d’un trimestre par an à partir de 2009 pour atteindre 41 ans en 2012 semble incontournable.

Le rapport du Gouvernement sur les retraites du mois de décembre 2007 prévoyait également un passage à 41,5 ans en 2020.

La CFDT demande un effort pour améliorer le taux d’activité des seniors qui est de 38,1% en France en 2006 contre 43,6% en moyenne dans l’Union européenne.

« Pour la CFDT, l’amélioration du taux d’emploi des seniors est une condition pour envisager l’allongement de la durée de cotisation ».

La CFDT réclame le le transfert des éventuels excédents de l’Unedic aux comptes des retraites soit confirmé.

Elle demande également que le Fonds de réserve des retraites soit « sanctuarisé » pour le mettre à l’abri de toute ponction éventuelle et que la taxe sur les revenus du patrimoine et de placement, actuellement de 2% et qui l’alimente en partie, soit doublée.

Elle a également avancé l’idée de revoir le mode d’indexation du minimum contributif afin de maintenir dans le temps la parité avec le smic, ainsi qu’une augmentation plus rapide de ce minimum pour se rapprocher de 100% du salaire minimum.

la CFDT réclame une meilleure validation des périodes de chômage et de maladie et une prise en compte des mauvaises conditions de travail et des effets de la pénibilité sur l’espérance de vie.

M