10 % des Français seraient selon le dernier sondage Sofres pour la Banque Postale et les Echos prêts pour investir en actions. La méfiance pour les placements financiers demeure élevée. La réticence des Français periste malgré les performances des marchés au-delà des espérances de la plupart des professionnels (le CAC 40 a gagné près de 10 % au premier semestre. Selon le baromètre semestriel de TNS Sofres pour La Banque Postale et » Les Echos « , seulement 24 % des sondés considèrent que le moment est opportun pour placer une partie de leur épargne en Bourse. Par rapport à 2006, un recul de 3 points est constaté. La prudence est encore plus visible chez les actionnaires : 42 % estiment qu’il s’agit d’une période propice, contre 49 % en fin d’année dernière.
L’assurance-vie toujours en pointre
» L’évolution de la Bourse ces derniers mois » a eu » plutôt tendance » à faire acheter des actions à 10 % des Français, contre 13 % en décembre 2006, après un pic à 15 % en septembre 2005. Parmi les actionnaires, le chiffre a néanmoins chuté de 43 % à 29 % au premier semestre.
» La difficulté du CAC à passer les 6.200 points peut amener les investisseurs à se poser la question du potentiel pour la suite. S’y associe l’absence de grandes introductions en Bourse après des années 2004 à 2006 particulièrement généreuses, avec de nombreuses privatisations « , note Frédéric Chassagne, directeur du département finance de TNS Sofres.
De ce fait, l’assurance-vie conserve son rôle de valeur réfuge. Elle figure en tête des placements financiers préférés des Français (57 %), loin devant les actions.
L’intérêt pour la Bourse et l’actualité des sociétés cotées demeure faible bien qu’il ait progressé de 21 % à 24 % sur le semestre. «
Du fait de l’bsence de retraite par capitalisation, la culture boursière est restée limitée.
La méfiance vis-à-vis des actions, obligations, sicav et fonds communs de placement, bien que toujours très élevée, a baissé sur le semestre : 80 % des Français jugent les actions » risquées « , contre 84 % en décembre 2006. Enfin, 53 % – le plus bas niveau depuis octobre 2004 – ont la même opinion sur les OPCVM, soit 11 points de moins qu’en fin d’année dernière.