Le Figaro Magazine du 7 avril 2007 consacre un dossier spécial à la préparation de la retraite.
Le Perco et l’observatoire Novacy sont mis en avant. Les résultats de la dernière enquête sont largement développés. Ainsi, le Figaro Magazine souligne qu’en 2006, près d’un salarié sur deux du secteur privé dispose d’au moins une forme d’épargne salariale au nom barbare (PES, CCB, actionnariat salarié, Article 83, etc.) et 27%, d’un plan d’épargne salariale (PEE, PEI, PPESV). Pour les bénéficiaires « actifs », c’est-à-dire les 9% effectuant des versements personnels sur leur plan, l’épargne salariale représente une épargne à long terme devant constituer un capital pour préparer la retraite. Les bénéficiaires non actifs expliquent, eux, qu’ils ne souhaitent pas mélanger épargne personnelle et épargne professionnelle, et destinent cette réserve pour faire face à un imprévu.
En reprenant l’analyse de Novacy, le Fig Mag regrette que les mécanismes d’épargne salariale demeurent encore trop souvent méconnus des salariés. Toujours d’après l’observatoire Novacy, l’information et l’abondement sont les deux principales pistes à explorer pour que l’épargne salariale décolle vraiment. Ainsi, une majorité des personnes interrogées déclarent ne pas bien comprendre le mécanisme du plan d’épargne salariale (PES) et près d’un tiers des bénéficiaires de PES auraient effectué plus de versements personnels s’ils avaient été mieux informés de la performance des fonds communs de placement d’entreprise (FCP)
Seuls 43% des salariés du secteur privé ont, selon le sondage Novacy et cité par le Fig Mag, commencé à épargner ou à investir pour la retraite, un taux sans réelle évolution depuis trois ans. Pour s’en convaincre, il suffit de voir le peu d’engouement qu’a provoqué l’instauration, début 2006, du Perco (plan d’épargne pour la retraite collectif), même si le nombre d’entreprises équipées est en hausse constante.
Le Figaro rappelle que les modalités d’alimentation du Perco sont très variées : des versements volontaires du salarié (déductibles d’impôts sur le revenu), les primes d’intéressement et les sommes dues au titre de la participation peuvent ainsi augmenter le capital. Sans oublier les abondements versés par l’entreprise, plafonnés à 5 149 euros pour 2007. Pendant toute la durée du placement, c’est-à-dire jusqu’au départ en retraite du bénéficiaire (hors cas de déblocage anticipé), les fonds sont placés dans des organismes de placement collectifs en valeurs mobilières (OPCVM) : sicav, fonds communs de placement…
Une partie de ces sommes peut également être investie dans des parts d’entreprises solidaires. Au moment du départ en retraite, la récupération des sommes s’effectue sous forme de rente viagère (parfois en capital, selon les termes de l’accord conclu au sein de l’entreprise adhérente). Un des avantages majeurs du Perco par rapport au Perp est l’exonération d’impôt de la rente. Depuis le début de l’année, il est désormais possible pour un ancien salarié de continuer à effectuer des versements sur un Perco. Ces versements ne bénéficient pas des abondements complémentaires de l’employeur, sauf convention particulière.