Les jeunes interrogés par la Fondation de France apparaissent pessimistes face à l’évolution de la société. Rien de réjouissant mais instructif. Les jeuens perçoivent la société française comme une société bloquée. Ce rapport
d’impuissance développe une individualisation des attitudes pour contourner cette situation. De ce fait,
si on ajoute l’autonomisation des individus face aux institutions et le progrès technologique, nous
sommes en présence d’une génération individualisée qui va devenir au fil des ans la règle de la société
française toute entière.
Cette perception d’une société difficile à faire évoluer et cette individuation sans oublier la disparition
des grandes croyances du 20ème siècle provoquent une évolution en profondeur des valeurs
structurantes de notre démocratie.
Les valeurs qui ont aujourd’hui une réelle dynamique consacrent l’individu. L’égalité des droits et
surtout des chances est la valeur politique, la solidarité pour que chacun puisse vivre minimalement
décemment est la valeur sociale et le respect de l’autre est la valeur protectrice de l’individu au
quotidien.
De ces valeurs, découlent une autre manière de percevoir la vie de la Cité. Très critique sur la société
française, les jeunes ne font plus confiance aux politiques, à l’entreprise et aux médias. Ils privilégient
de nouveaux acteurs qui sont liés à l’action des individus. Les associations et l’action citoyenne vont
être privilégiées.
d’impuissance développe une individualisation des attitudes pour contourner cette situation. De ce fait,
si on ajoute l’autonomisation des individus face aux institutions et le progrès technologique, nous
sommes en présence d’une génération individualisée qui va devenir au fil des ans la règle de la société
française toute entière.
Cette perception d’une société difficile à faire évoluer et cette individuation sans oublier la disparition
des grandes croyances du 20ème siècle provoquent une évolution en profondeur des valeurs
structurantes de notre démocratie.
Les valeurs qui ont aujourd’hui une réelle dynamique consacrent l’individu. L’égalité des droits et
surtout des chances est la valeur politique, la solidarité pour que chacun puisse vivre minimalement
décemment est la valeur sociale et le respect de l’autre est la valeur protectrice de l’individu au
quotidien.
De ces valeurs, découlent une autre manière de percevoir la vie de la Cité. Très critique sur la société
française, les jeunes ne font plus confiance aux politiques, à l’entreprise et aux médias. Ils privilégient
de nouveaux acteurs qui sont liés à l’action des individus. Les associations et l’action citoyenne vont
être privilégiées.
Néanmoins, comme les progrès technologiques et scientifiques restent de mise, les scientifiques
demeurent des acteurs de confiance. D’ailleurs il est intéressant de noter que l’écologie n’est plus la
valeur refuge des jeunes. Si le respect de la nature fait partie des préoccupations, il l’est au même titre
que le respect des individus.
Dans ce cadre, les politiques vont voir leurs prérogatives restreintes, leur rôle se transformer peu à peu
comme celui d’animateurs de l’espace public, d’organisateurs de l’écoute et de maîtres d’oeuvre de
cette demande citoyenne. Le rôle qui est désormais imparti au politique est réducteur car jusqu’à
aujourd’hui, c’était bien l’intérêt général qui constituait le domaine réservé et intrinsèque du politique.
Cet intérêt général pour les 15-35 ans devient l’avis majoritaire. C’est donc aux associations que revient
cette charge car elles apparaissent plus proches de la chose publique. Cependant, il existe une
contradiction car les associations ont en général un objet précis et risquent de peiner à définir cet
intérêt général.
On le voit, si les jeunes ont réussi à définir de nouvelles valeurs dominantes, il reste à mieux définir le
rôle de chacun dans ce nouveaux schéma.
Aujourd’hui, la vie de la cité s’organiserait avec un dialogue interactif entre citoyens, associations et
élus. La démocratie représentative aurait pour rôle (entre autres) de faire choisir qui sera en charge de
cette écoute. Visiblement, si le politique remplit bien son rôle, il aura aussi la tâche de redéfinir le bien
commun, c’est à dire un intérêt général co-produit avec la société.
C’est alors qu’une nouvelle logique sera réellement à l’oeuvre dans la vie de la cité en faveur d’une
société plus ouverte aux changements tant attendus. Vu l’homogénéité des 15-35 ans, ce n’est plus
qu’une question de temps.
lire l’enquête de la Fondation de France
demeurent des acteurs de confiance. D’ailleurs il est intéressant de noter que l’écologie n’est plus la
valeur refuge des jeunes. Si le respect de la nature fait partie des préoccupations, il l’est au même titre
que le respect des individus.
Dans ce cadre, les politiques vont voir leurs prérogatives restreintes, leur rôle se transformer peu à peu
comme celui d’animateurs de l’espace public, d’organisateurs de l’écoute et de maîtres d’oeuvre de
cette demande citoyenne. Le rôle qui est désormais imparti au politique est réducteur car jusqu’à
aujourd’hui, c’était bien l’intérêt général qui constituait le domaine réservé et intrinsèque du politique.
Cet intérêt général pour les 15-35 ans devient l’avis majoritaire. C’est donc aux associations que revient
cette charge car elles apparaissent plus proches de la chose publique. Cependant, il existe une
contradiction car les associations ont en général un objet précis et risquent de peiner à définir cet
intérêt général.
On le voit, si les jeunes ont réussi à définir de nouvelles valeurs dominantes, il reste à mieux définir le
rôle de chacun dans ce nouveaux schéma.
Aujourd’hui, la vie de la cité s’organiserait avec un dialogue interactif entre citoyens, associations et
élus. La démocratie représentative aurait pour rôle (entre autres) de faire choisir qui sera en charge de
cette écoute. Visiblement, si le politique remplit bien son rôle, il aura aussi la tâche de redéfinir le bien
commun, c’est à dire un intérêt général co-produit avec la société.
C’est alors qu’une nouvelle logique sera réellement à l’oeuvre dans la vie de la cité en faveur d’une
société plus ouverte aux changements tant attendus. Vu l’homogénéité des 15-35 ans, ce n’est plus
qu’une question de temps.