Les actions séduisent de plus en plus les particuliers. Elles arrivent en troisième position dans le classement des placements préférés des investisseurs individuels, selon une étude réalisée par TNS Sofres pour Dexia, à l’occasion du Salon Actionaria, qui se tient ce week-end à Paris.
En progression, les actions n’arrivent toutefois pas à détrôner l’immobilier, « valeur sûre » et donc placement préféré pour 53 % des investisseurs. Cette classe d’actifs connaît toutefois un essoufflement sensible depuis 2 ans. Elle était le placement préféré pour 63 % en 2004 et 56 % en 2005. En deuxième position on retrouve les contrats d’assurance-vie, privilégiés par 48 % des sondés, en légère progression depuis 2004 (46 %) et 2005 (47 %).
Ce sont les investissements en actions qui connaissent la plus forte hausse de popularité. Alors qu’elles n’étaient le placement préféré que pour 24 % des personnes interrogées en 2004, 33 % les favorisaient en 2005. Aujourd’hui, 39 % des investisseurs individuels les préfèrent. En légère baisse par rapport à 2005, les OPCVM ne sont le premier choix que pour 17 % des investisseurs, contre 18 % en 2005 et 13 % en 2004. Suivent les comptes d’épargne (17 %), les PERP (10 %), les obligations (6 %) et, enfin, l’or (3 %).
Si le placement en actions est perçu comme risqué (88 % des actionnaires individuels), il est aussi considéré comme rentable pour près de 9 actionnaires sur 10. Cette confiance dans la rentabilité des actions est en forte progression depuis deux ans : en 2004, seulement 68 % des sondés considéraient cette classe d’actifs comme rentable. Ils sont aujourd’hui 87 %, soit une hausse de 7 points par rapport à 2005. Cet appétit pour les actions ne devrait pas se démentir. En effet, 32 % des actionnaires interrogés ont indiqué l’intention d’en acheter en 2007, contre 21 % lors du sondage de 2004 et 30 % en 2005.
L’intérêt pour les actions évoluent au gré des résultats du CAC40. Or, en la matière, il faut savoir entrer tôt et le cas échéant savoir sortir. Les Français ont toujours tendance à croire que la bourse c’est un grand casino. Les actions sont des placements à long terme ; par ailleurs, nul ne peut s’improviser boursicoteur. De ce fait, il convient de ne pas s’avanturer trop en solitaire sur le marché en actions et privilégier le recours à des supports multiproduits, aux SICAV ou autres FCP. Par ailleurs, que ce soient les PERP ou les contrtas d’assurance-vie, ils peuvent intégrer des fonds en unités de compte qui permettent à leur titulaire de bénéfcier de la bonne tenue des marchés en actions.
Le ralentissement économique constaté depuis quelques mois doit de toute façon inciter chacun des épargnants à réfléchir sur les résultats à venir de la bourse…