La France fait figure d’exception en Europe avec un taux de natalité élevé. Néanmoins, ce taux, 1, 94 enfant par femme en moyenne ne permet pas le renouvellement des générations et ne saurait autoriser tout optimisme pour le financement de nos retraites pour les quarante prochaines années. L’INSEE a, en effet, publié le 17 janvier 2006 le bilan démographique pour 2005.
Au 31 décembre 2005, la France comptait 62,9 millions d’habitants, soit une augmentation de 367 600 personnes. Notre pays se place au deuxième rang en terme de population au sein de l’Union européenne ; la population française représente 13,6 % de la population européenne.
Le nombre de naissances a atteint, en 2005, 807 400, soit un niveau comparable à celui de l’an 2000. Le taux de fécondité atteint 1,94, soit le deuxième meilleur taux au sein de l’Union juste derrière l’Irlande. La moyenne européenne est de 1,5. Ce taux est de 1,37 en Allemagne, 1,33 en Italie et de 1,32 en Espagne. Il est de 1,74 au Royaume-Uni, de 1,73 aux Pays-bas et de 1,64 en Belgique. Pour obtenir le renouvellement des générations, il faudrait un taux de 2,1.
L’âge moyen moyen d’arrivée du premier enfant pour les femmes est de 29,7 ans contre 28,9 ans il y a dix ans. 82 % des femmes de 25 à 49 ans travaillent.
Le nombre de décès a été de 537 300 en 2005 en baisse de 1,5% par rapport à 2002. Les années 2003 et 2004 étaient anormales du fait de l’impact de la canicule.
L’espérance de vie reste stable à 83,8 ans pour les femmes et à 76,7 ans pour les hommes.
Le nombre de personnes de plus de 65 ans s’accroit pour atteindre 16,2% de la population contre 15,1 % il y a dix ans.
25,1% de la population a moins de 20 ans et 58,7 % a entre 20 et 64 ans. 278 000 mariages ont été enregistrés en 2005.
Le bilan 2005 confirme le déplacement des Français sue les cotes du grand Ouest et vers le Sud.
L’Ile de France reste de loin la première région française avec 11,362 millions d’habitants ; Paris compte 2,144 millions d’habitants.
57% des Français sont propriétaires. Il s’agit avant tout de ruraux. En région parisienne, seulement 45 % des habitants sont propriétaires.